Afficher son orientation sexuelle est une chose, la vivre en est une autre. À l'occasion de la Semaine de la fierté gaie, Robert-Paul Juster, chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de santé mentale de Montréal, a accordé plusieurs entrevues sur les différentes pressions que vivent les membres de communautés LGBTQ+.
La stigmatisation et « sortir du placard »
Les plus grands facteurs de stress chez la communauté LGBTQ+ sont la stigmatisation et le fait de révéler son identité de genre. Les recherches de Robert-Paul Juster, professeur-chercheur adjoint à l’Université de Montréal, ont démontré les bénéfices de « sortir du placard ». Il a observé que les personnes qui ont fait leur « coming out » ont un niveau d'hormone de stress (cortisol) moins élevé.
La population trans sous l’œil des neurosciences
Neuroscientifique, Robert-Paul Juster s’intéresse également au stress et à la résilience chez les populations trans et non binaire, c’est-à-dire chez les personnes qui ne s’identifient à aucun genre. Si beaucoup d’études existent en psychologie, santé publique et travail social, peu de recherches ont été faites avec des méthodes biologiques.
Une nouvelle étude sur le stress, la résilience et la cognition
D’ici la fin de l’été, M. Juster et son équipe vont recruter des personnes trans et non binaires souhaitant participer à des groupes de discussion pour connaître les sources de stress, mais aussi les facteurs qui favorisent la résilience, la santé et la qualité de vie de ces populations stigmatisées. Si vous souhaitez participer à cette étude, surveillez le site Web du Centre de recherche de l’Institut universitaire de santé mentale de Montréal. L’étude sera affichée sous peu.
En savoir plus
• Entrevue à l’émission Le Québec maintenant, 98,5 FM, le 8 août 2019