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Centre intégré universitaire de santé
et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

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Actualités

Les retombées sociales de la vulgarisation scientifique

Image bienfait santé mentale

Valérie Chauvin, étudiante à la maîtrise en sciences de l’activité physique à l’UdeM et au CR-IUSMM, vient de publier un excellent article de vulgarisation dans la revue Dire à propos des bienfaits de la santé physique sur la santé mentale sous le titre « L’activité physique comme alliée de santé mentale ».

Cette publication a été présentée par le journaliste Matthieu Dugal à l’émission "Tout un matin" sur les ondes de Radio-Canada lors d’une chronique intitulée « Écrire pour le grand public quand on est chercheur ».

Quelle importance accordez-vous à la vulgarisation?
La vulgarisation est une occasion d’augmenter la visibilité ainsi que les réelles retombées des projets de recherche et des connaissances qui en découlent. La recherche a souvent comme objectif d’approfondir les connaissances ou d’apporter des changements dans la société.

Comment appliquez-vous la vulgarisation dans votre champ d’études, plus spécifiquement en santé mentale ?
L’an dernier, j’ai entre autres eu le privilège d’être sélectionné dans le cadre du concours « L’illustre recherche » de l’Université de Montréal dans lequel j’ai été jumelée avec un bédéiste et un scénariste, afin de mettre en image mon projet de recherche de maîtrise  sous le format d’une bande dessinée. Mon projet porte sur la motivation à l’activité physique de personnes ayant des troubles psychotiques. Il était primordial pour moi qu’aucun préjugé ou stéréotype visuel n’apparaisse dans cette bande dessinée. Cette collaboration m’a donc fait constater l’importance d’avoir des objectifs et des limites clairs concernant mes travaux en santé mentale dans un contexte de vulgarisation. Finalement, cette bande dessinée m’a permis de contribuer à mon objectif qui est de démocratiser la pratique d’activité physique en contexte de santé mentale…

Est-ce facile de vulgariser ou de trouver des angles accrocheurs pour en parler ?
Je ne pense pas qu’il soit  facile de vulgariser la science. Mais il est certainement réalisable avec un peu de travail et du soutien…Une stratégie, souvent partagée et que je tente d’appliquer, est d’avoir un court message clé en tête que nous voulons transmettre tout au long de notre vulgarisation, et ce, peu importe son format (ex. : écrit, oral, visuel). Ensuite, pour ce qui est de trouver des angles accrocheurs, cela dépend entièrement du public visé et du message qui veut être véhiculé. Il est surtout important, lorsque nous vulgarisons, de ne pas uniquement simplifier nos sujets, mais bien les expliquer de façon intéressante et accessible. Cela peut parfois être un défi.

Qu’est-ce qui vous passionne ou vous motive à vulgariser certains sujets ?

Le milieu de la recherche et des études supérieures a longtemps été un milieu mystérieux et inconnu pour moi. Dès le début de mon intégration dans ce domaine, je trouvais important de rendre accessible ce sur quoi je travaillais. Ça a débuté en voulant expliquer mes projets à mes proches. Puis, j'ai développé une volonté de diffuser le tout à un public plus large. Je considère que ça apporte un sens à mes travaux de pouvoir les faire comprendre et les rendre utiles dans la société.

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