À la fois multidimensionnel, dynamique et interactionnel, l’acte de s’alimenter devient un véritable enjeu, surtout dans un contexte de confinement pandémique. Surutilisation du web, surexposition corporelle sur les plates-formes de rencontres et sur les médias sociaux, notre quotidien virtuel s’est entremêlé à notre vie en période de confinement.
Désormais, nous avons accès, en tout temps et en tout lieu, aux messages alarmistes de prise de poids et d’idéalisation de la « minceur musculeuse » et aux visioconférences à sa propre image proposés par les réseaux sociaux.
Documentée et étudiée par notre équipe de recherche Loricorps, la nouvelle réalité « perceptuelle » du rapport à soi conduit à creuser l’écart entre les personnes qui s’alimentent intuitivement en accédant à la satisfaction menant au bien-être alimentaire et celles qui s’alimentent en fonction de leurs perceptions négatives du soi physique menant au mal-être alimentaire.