À propos de cet événement
*Présentation en anglais seulement
Le National Institute of Mental Health, un organisme gouvernemental américain, a lancé l’initiative Research Domain Criteria (RDoC) il y a près de dix ans. Cette initiative, toujours en cours de développement, a comme objectif d’explorer une nouvelle classification des troubles mentaux.
La présentation de la Dre Morris se veut l’occasion d’examiner l’approche RDoC qui a l’ambition de transformer la recherche sur les maladies mentales en suivant les approches de la physiologie et de la physiopathologie du cerveau pour sortir des sentiers tracés par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM).
Plus précisément, il s’agit de comprendre de quelle manière cette initiative a été utilisée pour s’attaquer à l’hétérogénéité des troubles mentaux et comment ses principes se recoupent avec les nouvelles approches prometteuses des thérapies personnalisées. Cette présentation est aussi une bonne occasion pour réfléchir aux faiblesses du cadre de la RDoC et envisager de nouvelles orientations pour l’avenir.
Présentation de Sarah E. Morris, Ph. D.
Dre Morris est diplômée en psychologie du Scripps College et elle a obtenu son Ph.D de la University of California, Los Angeles où elle a étudié le traitement des stimuli émotionnels et auditifs et la détection des erreurs dans la schizophrénie à l'aide de méthodes psychophysiologiques. Elle a effectué un stage clinique au West Los Angeles Veteran Administration (VA) Medical Center et un stage postdoctorale au Mental Illness Research, Education and Clinical Center (MIRECC) du Baltimore VA Medical Center. Après son stage postdoctoral, Dre Morris a rejoint le corps professoral du Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de la University of Maryland et a poursuivi ses activités de recherche au MIRECC. Elle a également occupé le poste de directrice du Consortium de stages de psychologie Veteran Administration Maryland Health Care System de la University of Maryland. Ses recherches ont porté sur l’apprentissage, le traitement des récompenses et l’autosurveillance de la schizophrénie à l’aide des potentiels cérébraux liés aux événements et à la correction des déficits cognitifs. Elle a rejoint le National Institute of Mental Health (NIMH) en 2010, où elle gère un portefeuille de subventions de recherche axées sur la schizophrénie et occupe le poste de directrice adjointe de l'unité Research Domain Criteria (RDoC).