Responsables de l'étude
Alexandre Lemyre, Ph.D., stagiaire postdoctoral
Stéphane Guay, Ph.D.
Steve Geoffrion, Ph.D.
Geneviève Belleville, Ph.D.
Coordonnées
Pour participer ou pour poser vos questions sur l’étude, contactez : audrey-jade.caron@umontreal.ca
Description
Les cauchemars sont des rêves prolongés, extrêmement désagréables et qui sont bien remémorés après le réveil. L'expérience de cauchemars chroniques (c.-à-d. le fait d'avoir un cauchemar ou plus par semaine) touche entre 2% et 5% de la population adulte, soit au moins 130 000 Québécois. Ces cauchemars peuvent survenir sans cause apparente ou être déclenchés par un traumatisme psychologique. Ils peuvent entraîner un manque de sommeil ou une mauvaise qualité de sommeil, provoquant des symptômes diurnes similaires à ceux de l'insomnie, tels que la fatigue, une humeur négative, de même qu’un manque de concentration et d'énergie. Selon le DSM-5 (le manuel diagnostique des troubles mentaux), lorsque les cauchemars entraînent une détresse importante ou une difficulté de fonctionnement, ils peuvent être considérés comme un trouble de santé mentale à part entière, au même titre que l'insomnie chronique.
Dans le but de répondre à cette problématique, des chercheurs ont mis au point une nouvelle intervention psychologique, conçue de manière à pouvoir être facilement administrée via une application mobile. Si cette approche se révèle efficace, elle pourrait venir en aide à des milliers de Canadiens aux prises avec des cauchemars chroniques. Cette application peut être utilisée de manière autodirigée (c.-à-d., sans le soutien d’un psychothérapeute). Dans le futur, elle pourra également être utilisée en complément d'une thérapie pour les personnes présentant des difficultés complexes.
Critères de recrutement
- Être âgé entre 18 et 65 ans
- Étudier et/ou travailler au moins 25 h par semaine
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Avoir au moins deux cauchemars par semaine depuis au moins trois mois
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Ne pas avoir eu d’idéation suicidaire dans le dernier mois
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Ne pas avoir reçu un des diagnostics suivants : trouble bipolaire, trouble d’utilisation de substances, apnée du sommeil, narcolepsie, ou migraine
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Ne pas avoir commencé ou modifié la prise d’une médication pour des difficultés psychologiques au cours des trois derniers mois
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Ne pas suivre une psychothérapie en ce moment
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Ne pas prendre des médicaments pour vous aider à dormir plus de 2 fois par semaine
Tâches demandées
Nous recherchons des personnes dans la province de Québec qui ont un problème de cauchemar pour tester l’efficacité de cette intervention psychologique. La participation à l’étude durera 6 à 8 semaines. Des informations sur le sommeil seront rapportées chaque matin dans l'application. Il y aura trois rencontres à distance ou en présentiel, selon votre préférence.
Compensation financière
Compensation financière entre 84 $ et 112 $, selon la durée de la participation et l'engagement dans l'étude.